Son stéréophonique
Un son stéréophonique est un son produit lors d'une captation stéréophonique et destiné à une
écoute stéréophonique:
La prise de son stéréophonique met en oeuvre deux microphones, qui captent une image
sonore du lieu avec soit une différence de temps, (c'est la stéréophonie de temps les
microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence de phase (c'est la
stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité
sonore plus forte dans leur axe). Il est possible de mélanger les deux types de stéréophonie (on
parle de couple AB, comme par exemple le célèbre couple ORTF), d'utiliser un obstacle entre
les deux micros, ce qui aura pour effet de simuler l'action du crâne avec un rendu plus réaliste
(disque ou tête artificielle). La stéréophonie permet de restituer un espace sonore avec une
grande fidélité.
Lors de la restitution, deux haut-parleurs sont chargés de transmettre le signal de chacun des
deux microphones, utilisant le principe qu'un son provenant plus fort d'une des deux enceintes
sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence d'intensité) ou qu'un son provenant
plutot d'une des deux enceintes sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence de
temps).
Historique
Clément Ader eut semble t-il en premier l'idée d'une diffusion stéréophonique, en 1881. La première
diffusion stéréophonique semble remonter à 1884, donc juste après l'invention du téléphone : Deux
microphones placés dans l'Opéra Garnier, à Paris, permettaient à des auditeurs de recevoir une
réception de bonne qualité depuis un bâtiment voisin. Voir aussi Théatrophone.
Le film Fantasia sorti en 1940 des studios de Walt Disney Pictures, a été tourné en stéréophonie
baptisée pour l'occasion Fantasound. Cependant, les difficultés d'exploitation (la tête de lecture de la
piste sonore devant être changée, et tous les équipements de restitution doublés) conduisirent Disney
à en distribuer une version mono qui devint celle de référence.
Avec le développement des magnétophones après-guerre, il était enfin possible d'enregistrer deux
pistes de façon synchrone sur une même piste, rendant ainsi possible la stéréophonie, et une dizaine
d'année plus tard la stéréophonie fit son apparition sur disque microsillon en 1958 avec les Decca et
Erato.
Les postes périphériques Europe 1 et Radio-Luxembourg eurent l'idée dans les années 1960 - à une
époque où la guerre commerciale entre stations était moins rude qu'aujourd'hui - d'associer leurs
efforts pour créer, le temps d'une demi-journée, une émission en stéréophonie (il fallait deux postes
de radio, l'un sur Europe 1 et l'autre sur Radio-Luxembourg. Parmi les animateurs de cette farce
technologique (où tous les procédés de la stéréo furent déployés, à commencer par le son d'une balle
de ping-pong allant et venant entre ces deux postes) se trouvaient Jean Yanne et Jacques Martin.
De façon plus sérieuse, la télévision française (RTF) avait collaboré avec France IV - l'unique chaîne
à modulation de fréquence qui deviendrait plus tard France Musique - pour reproduire en stéréo une
oeuvre de Jean Prodomides, Les Perses, d'après Eschyle. Le téléviseur diffusait le son frontal et le
poste de radio le son arrière. L'oeuvre resta sans lendemain, le son des téléviseurs étant de qualité
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médiocre à l'époque, ce qui causait un déséquilibre avec le son (en principe Hi-Fi) du récepteur radio
à modulation de fréquence. Le NICAM ne viendrait que bien plus tard.
Pour l'anecdote, la synchronisation entre émissions de télévision ou de radio est devenu impossible
par leurs techniques propres de numérisation du signal qui décalent les résultats à l'audition.
Monophonique
Le terme monophonique peut recouvrir deux aspects :
Un son monophonique (mono, ou encore monaural) n'est diffusé que sur un seul canal. Il est
en général enregistré par un seul microphone et reproduit par un ou plusieurs haut-parleurs
diffusant le même signal. Dans la deuxième moitié du vingtième siècle, le son stéréophonique
a progressivement remplacé le son monophonique, en particulier pour la reproduction
musicale. Néanmoins, le son mono domine toujours les réseaux téléphoniques filaires et
cellulaires.
Un instrument monophonique (par abus de langage, le terme exact étant monodique) désigne
un instrument qui ne peut jouer qu'un seule note simultanément (saxophone, trompette,
certains synthétiseurs...), au contraire d'un instrument polyphonique.
Un son stéréophonique est un son produit lors d'une captation stéréophonique et destiné à une
écoute stéréophonique:
La prise de son stéréophonique met en oeuvre deux microphones, qui captent une image
sonore du lieu avec soit une différence de temps, (c'est la stéréophonie de temps les
microphones sont en deux point de l'espace), soit avec une différence de phase (c'est la
stéréophonie d'intensité deux micros directifs formant un angle et qui capteront une intensité
sonore plus forte dans leur axe). Il est possible de mélanger les deux types de stéréophonie (on
parle de couple AB, comme par exemple le célèbre couple ORTF), d'utiliser un obstacle entre
les deux micros, ce qui aura pour effet de simuler l'action du crâne avec un rendu plus réaliste
(disque ou tête artificielle). La stéréophonie permet de restituer un espace sonore avec une
grande fidélité.
Lors de la restitution, deux haut-parleurs sont chargés de transmettre le signal de chacun des
deux microphones, utilisant le principe qu'un son provenant plus fort d'une des deux enceintes
sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence d'intensité) ou qu'un son provenant
plutot d'une des deux enceintes sera perçu comme provenant de cette enceinte (différence de
temps).
Historique
Clément Ader eut semble t-il en premier l'idée d'une diffusion stéréophonique, en 1881. La première
diffusion stéréophonique semble remonter à 1884, donc juste après l'invention du téléphone : Deux
microphones placés dans l'Opéra Garnier, à Paris, permettaient à des auditeurs de recevoir une
réception de bonne qualité depuis un bâtiment voisin. Voir aussi Théatrophone.
Le film Fantasia sorti en 1940 des studios de Walt Disney Pictures, a été tourné en stéréophonie
baptisée pour l'occasion Fantasound. Cependant, les difficultés d'exploitation (la tête de lecture de la
piste sonore devant être changée, et tous les équipements de restitution doublés) conduisirent Disney
à en distribuer une version mono qui devint celle de référence.
Avec le développement des magnétophones après-guerre, il était enfin possible d'enregistrer deux
pistes de façon synchrone sur une même piste, rendant ainsi possible la stéréophonie, et une dizaine
d'année plus tard la stéréophonie fit son apparition sur disque microsillon en 1958 avec les Decca et
Erato.
Les postes périphériques Europe 1 et Radio-Luxembourg eurent l'idée dans les années 1960 - à une
époque où la guerre commerciale entre stations était moins rude qu'aujourd'hui - d'associer leurs
efforts pour créer, le temps d'une demi-journée, une émission en stéréophonie (il fallait deux postes
de radio, l'un sur Europe 1 et l'autre sur Radio-Luxembourg. Parmi les animateurs de cette farce
technologique (où tous les procédés de la stéréo furent déployés, à commencer par le son d'une balle
de ping-pong allant et venant entre ces deux postes) se trouvaient Jean Yanne et Jacques Martin.
De façon plus sérieuse, la télévision française (RTF) avait collaboré avec France IV - l'unique chaîne
à modulation de fréquence qui deviendrait plus tard France Musique - pour reproduire en stéréo une
oeuvre de Jean Prodomides, Les Perses, d'après Eschyle. Le téléviseur diffusait le son frontal et le
poste de radio le son arrière. L'oeuvre resta sans lendemain, le son des téléviseurs étant de qualité
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médiocre à l'époque, ce qui causait un déséquilibre avec le son (en principe Hi-Fi) du récepteur radio
à modulation de fréquence. Le NICAM ne viendrait que bien plus tard.
Pour l'anecdote, la synchronisation entre émissions de télévision ou de radio est devenu impossible
par leurs techniques propres de numérisation du signal qui décalent les résultats à l'audition.
Monophonique
Le terme monophonique peut recouvrir deux aspects :
Un son monophonique (mono, ou encore monaural) n'est diffusé que sur un seul canal. Il est
en général enregistré par un seul microphone et reproduit par un ou plusieurs haut-parleurs
diffusant le même signal. Dans la deuxième moitié du vingtième siècle, le son stéréophonique
a progressivement remplacé le son monophonique, en particulier pour la reproduction
musicale. Néanmoins, le son mono domine toujours les réseaux téléphoniques filaires et
cellulaires.
Un instrument monophonique (par abus de langage, le terme exact étant monodique) désigne
un instrument qui ne peut jouer qu'un seule note simultanément (saxophone, trompette,
certains synthétiseurs...), au contraire d'un instrument polyphonique.